Le vin, patrimoine français
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Ah le vin ! Quoi de mieux pour représenter notre beau pays qu’est la France ?
Eh oui, notre bon vieux vin est reconnu comme patrimoine de la culture française depuis avril 2021, grâce à l’amendement proposé par Roland Courteau et adopté à l’unanimité par les sénateurs.
« Le vin, produit de la vigne, les terroirs viticoles ainsi que les cidres et poirés, les boissons spiritueuses et les bières issus de traditions locales font partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager protégés de la France. »
Article L.665-6 du Code Rural et de la Pêche Maritime
Grâce à cet article, la loi Évin s’est assouplie en septembre dernier : les vignerons sont maintenant reconnus pour leur travail (représentant des milliers d’emplois), contribuant ainsi au développement de la culture et du patrimoine français.
Le breuvage favori de l’hexagone est incontournable dans les arts de la table français, surtout depuis que la gastronomie française est inscrite par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2010. La production de vin représente 17% du marché mondial et plus de 500 000 emplois en France (18 de nos 22 régions métropolitaines ont une activité viticole), ce qui fait de notre pays le 2e producteur de vin mondial, après l’Italie avec 49.1 millions d’hectolitres par an. L’enseignement français de la vinification et de la viticulture est également le 1er sur le plan international.
| Se développant comme l’une des bases touristiques du pays, grâce aux paysages et à l’entretien du patrimoine immobilier et monumental, la culture du vin en France se transmet de génération en génération pour devenir une coutume bimillénaire. On dit même que consommé de façon modérée, il contribue à la bonne santé et à la longévité des populations. Le vin puise ses origines françaises lors de la colonisation Grecque (6e et 7e siècles avant J.-C), il est souvent mentionné en art et en poésie dès l’Antiquité. C’est 6 000 ans avant J.-C que l’on retrouve les premières vignes dans le Caucase, grâce à des jarres retrouvées en 2017 à Shulaven’s-Gora, proche de Tbilissi en Géorgie. Les chercheurs ont découvert des traces d’acide tartrique, qui prouvent la naissance du vin dans cette région. |   |
Vers 2000 avant J.-C, les Égyptiens apprennent aux Grecques la culture du vin que l’on connaît telle qu’elle est aujourd’hui (avec quelques améliorations bien entendu). À partir du 17e siècle, on commence à rechercher des vins de plus grande qualité car les standards et les exigences ont évolués : choix précis des terroirs, meilleure vinification, réduction des rendements, long vieillissement des vins, etc …
Une légende Perse raconte que le Chah Jamshid, après avoir sauvé un bel oiseau de la morsure d’un serpent, reçois une petite graine de la part de celui-ci afin de le remercier, c’est ainsi que la vigne serait née.
Par la suite, les grains de raisin sont stockés dans des jarres le temps d’être dégustés. Malheureusement, ceux-ci ont fermenté et ont créé une odeur jugée suspecte et de la mousse. Ces jarres ont donc été mises de côté et marquées comme poison.
Une jeune femme, bannit de son harem et négligée, a voulu mettre fin à ses jours grâce au « poison », résultat : le breuvage la rend heureuse. Elle décide donc de le faire goûter au Chah, qui apprécie la boisson. Grâce à cela, la jeune femme retrouve ses faveurs et réintègre son cercle proche.
IDEGO vous propose plusieurs animations pour rencontrer le vin et découvrir chacun de ses secrets :
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Et vous, quels secrets du vin souhaitez-vous découvrir ?